C’est le C de l’Afnic : la coopération est une réalité de tous les jours – de la concertation avec nos parties prenantes aux partenariats de R&D, en passant par le partage des connaissances et des expertises.
Gestionnaire d’un service d’intérêt général, nous opérons naturellement en coopération avec les autres acteurs de l’écosystème de l’internet, à l’interface entre opérateurs, prestataires et utilisateurs, ainsi qu’avec les instances administratives, techniques et de gouvernance nationales et internationales.
En conservant toujours la position de facilitateurs que lui confère son modèle associatif, l’Afnic intervient à la fois :
– comme centre de ressources et d’expertise sur tous les sujets liés à l’infrastructure d’internet ;
– comme promoteur et parfois organisateur du dialogue au sein de la communauté internet, sur tous les sujets ayant trait à l’évolution de l’internet en général, et de ses infrastructures en particulier.
Une écoute permanente de nos parties prenantes
Notre position d’opérateur de registre nous conduit à élaborer des politiques autour des noms de domaine et de leurs usages. Ces politiques engagent tous les acteurs et doivent se définir en concertation avec l’ensemble des parties prenantes : pouvoirs publics, bureaux d’enregistrement, utilisateurs, etc.
L’écoute et la co-construction sont également au centre de la vie associative de l’Afnic et se manifestent au quotidien dans les relations que nous entretenons avec nos partenaires.
La promotion du dialogue au sein de la communauté internet
Dans ses instances et à l’extérieur, l’Afnic est un lieu de dialogue et de débat sur l’avenir de l’internet, l’évolution des standards et des technologies.
C’est dans cet esprit que nous prenons une part active à la gouvernance de l’internet et que nous participons à de multiples forums et conférences en animant des ateliers ou des tables rondes sur nos sujets d’expertise.
Suivez nos actualitésL’organisation en 2018 du Forum mondial de la gouvernance de l’internet (IGF) a été un des moments forts de ces dernières années – tout comme le sont, chaque année, la journée du Conseil scientifique qui permet de faire dialoguer de nombreuses disciplines autour des grands sujets liés à l’avenir d’internet, et l’organisation du FGI France avec un large comité d’organisation représentant l’ensemble des parties prenantes françaises.
Retrouvez les contributions JCSA sur notre chaîne YouTubeDes expertises à partager
Coopérer, c’est aussi partager les connaissances acquises avec nos pairs – registres ou chercheurs – et nos partenaires. Ce transfert d’expertises peut prendre des formes très diverses :
– contribution à des évolutions techniques sur les standards ouverts de l’internet (IETF…) et mise à disposition d’outils pour la communauté technique sous licence libre ;
– comptes-rendus des instances internationales auxquelles nous participons dans nos Actualités et Papiers d’experts ;
– communications sur des forums et conférences, publications scientifiques dans la presse et sur le web ;
– cours dispensés gracieusement par des collaborateurs de l’Afnic à l’Université Paris-Saclay ou à la Faculté de droit et de science politique de Versailles Saint-Quentin notamment ;
– formations ;
– ou encore des ateliers dans le cadre du programme Réussir en .fr.
R&D : priorité aux coopérations
La recherche est inscrite dans l’histoire de l’Afnic… et dans la convention passée avec l’État, puisque l’association s’est engagée à consacrer 10 % de son budget à la R&D.
Parce qu’on ne fait pas de bonne recherche seul, notre stratégie d’innovation se fonde largement sur la collaboration avec d’autres acteurs (académiques ou industriels) pour concevoir ou accompagner des projets en partenariat sur des sujets d’avenir : nouveaux protocoles autour de l’internet des objets, cybersécurité, lutte contre les abus, identité sur internet, etc.
Pour des projets de très grande ampleur, ces partenariats peuvent prendre la forme d’un consortium, à l’image du projet DiNS dans l’internet des objets.
Collège international : la coopération avec les pays en développement
Le Collège international de l’Afnic réunit une vingtaine de membres venant de 16 pays – dont une dizaine d’opérateurs de registre d’Afrique et d’Europe, auxquels s’ajoutent des organismes de formation (universités) et des prestataires.
Il se réunit chaque année pendant deux jours, à la veille de l’assemblée générale de l’Afnic, et fournit à ses membres un espace de dialogue neutre pour échanger sur les bonnes pratiques pour favoriser l’autonomisation, la stabilité et l’efficacité des registres dans des contextes politiques ou économiques parfois difficiles.
Complétée par des formations et des transferts réguliers de connaissances, l’action du Collège international s’inscrit dans le cadre de la coopération multilatérale avec les pays en développement.