Stratégies de disruption à imaginer, programmes d’entreprise de « digitalisation » chamboulés, politiques de diversification de votre cœur de métier à repenser… Nous sommes dorénavant rentrés, à marche forcée, dans une nouvelle phase de l’ère de la transformation numérique. Aisée à aborder pour certains, plus complexe pour d’autres, en tant qu’utilisateur, citoyen, consommateur. En seulement 4 mois, nous avons collectivement accéléré de plusieurs années nos liens et interactions avec le numérique.
S’interroger, se centrer, se redéployer
Depuis cet épisode de confinement généralisé, les organisations réévaluent leurs processus organisationnels et métiers, et font face à des marchés transformés, les amenant à questionner leurs infrastructures techniques parfois validées il n’y a que quelques mois.
On ne se situe plus uniquement dans une stratégie de protection ou dans un plan à 3 ans de « numérisation » mais dans la capacité à conserver un socle propice à la reconception des stratégies : la sauvegarde, la transformation ou le recentrage métier. En d’autres termes, il faut être en mesure d’anticiper les travaux stratégiques habituellement réalisés à la rentrée ou à l’automne.
Chacun a pu se rendre compte très concrètement de l’importance et de l’impact de l’empreinte géographique des marchés et de l’interconnexion de la chaîne d’approvisionnement ou de services. En outre, le concept de « mondialisation heureuse » se voit contesté pour une part et revisité au regard des plans gouvernementaux mis en œuvre en Europe et dans le monde.
Les plans de sauvegarde ou de compétitivité économiques apparaissent, c’est un euphémisme, indissociables de la dimension technologique qu’ils accompagnent. La capacité d’une organisation à piloter, anticiper et maitriser technologiquement les changements est donc essentielle.
La souveraineté numérique, c’est maitriser l’ensemble de sa plateforme technologique
Si l’entreprise n’est ni un état ni une nation, l’enjeu derrière ce concept de souveraineté réside pour l’entreprise dans sa capacité à délivrer ses produits et services et à disposer d’un socle soutenable pour ses activités et processus. Pour ce faire, une maîtrise technologique et un haut niveau de résilience sont essentiels.
Et le .marque dans tout ça ?
L’utilisation d’une extension personnalisée permet de recentrer ses ressources numériques sous son propre nom bien sûr, mais surtout avec ses propres politiques et règles, que ce soit pour des services essentiels ou des projets stratégiques.
Dans cet océan numérique complexe et vaste, un .marque est une balise repérable pour l’ensemble de son écosystème : partenaires, clients, collaborateurs.
Pour ceux qui utilisent déjà leur .marque, maximiser son usage est clairement le signe d’une transformation numérique réussie, d’une étape passée pour assurer sa compétitivité numérique et de sa capacité à anticiper cette indépendance, caractéristique d’une forme de souveraineté numérique.
Maîtriser son .marque, c’est s’assurer une souveraineté numérique repensée et adaptée aux nouveaux enjeux de ce monde si changeant.
Le Cercle des .marque
L’Afnic a lancé en 2019 le Cercle des .marque, une communauté d’échanges réservée aux marques et à leurs représentants désireux de s’informer sur les projets d’extensions internet personnalisées. Témoignages inspirants, partage de bonnes pratiques, décryptage du marché et des dernières tendances… nous proposons d’échanger sur le développement et la maîtrise de son territoire numérique.